Sans cartes ni boussole aborde avec justesse des questions personnelles et collectives pour apprendre à Voir loin, à se sentir responsable de l’avenir en faisant face
– à la complexité et à l’imprévisible de notre monde et de notre environnement de travail volatiles et opaques.
– à l’immensité et à l’intime
IMMENSITE des défis actuels dans un « petit monde » où la technologie a aboli les distances, et la pandémie actuelle ravivé notre communauté de destin.
INTIMITE : « nous ne naissons pas une fois pour toutes à l’heure où notre mère nous donne le jour, la vie m’oblige de nouveau à accoucher de moi-même », à cheminer et faire un travail de conscience pour voir loin et large en identifiant mon centre dans une époque hyperconnectée, hyperfragmentée, avec des inégalités qui se creusent et des identités qui se crispent.
Qui dit transformation collective appelle nécessairement à une transformation personnelle, pour apprendre à pas savoir tout seul, à ne pas avoir de réponse toute faite, à accepter de chercher ce qui est AJUSTE, REALISTE et SOUTENABLE, à ne pas multiplier des initiatives désordonnées sans véritable impact mais à favoriser deux compétences essentielles et profondément liées pour le futur, l’inclusion et l’innovation.
Sans cartes ni boussole rappelle qu’il y a urgence à s’engager dans ce changement de regard et de posture, à être en disposition de leadership bien plus qu’en position de leader. Marc de Leyritz est mort d’une maladie foudroyante au moment où sort son livre. Il était profondément croyant en la vie, en l’homme, en ce qui nous dépasse.
Cela fait écho au processus actuel de synodalité. Qu’est-ce que la synodalité ? C’est apprendre à faire route ensemble, à marcher ensemble, à avancer et œuvrer en concertation, en donnant à chacun sa place. Comment marchons nous ensemble est une question universelle qui se pose dans notre vie, au travail et chez nous. Hervé Perrot, aumônier national du Secours Catholique, et Jean Claude Caillaux du Réseau St Laurent, nous offrent quelques belles questions pour mieux nous y entraîner.
Comment, avec qui marchons nous ? Est-ce que j’oublie quelqu’un en chemin, est-ce que tout le monde est bien équipé en matériel pour tenir la route ? Celui qui n’est pas partie prenante dès le point de départ ne le sera jamais chemin faisant.
De quoi discutons nous en marchant ? Est-ce que je laisse le temps au silence, au service, est-ce que je me mets au pas de l’autre, ou est-ce que je mets tout le monde au pas ? Pour bien marcher ensemble, je vais devoir consentir à deux choses, savoir me taire pour mieux écouter l’autre, ne pas savoir tout de suite pour me laisser déplacer par d’autres façons de voir et de faire…
Il me semble que c’est cette disponibilité à l’autre, ce temps du recul qui peut permettre à chacun de mieux travailler en collaboratif et grandir en responsabilité au service de tous, sans carte ni boussole, mais avec un cap clair et lumineux, tourné vers la vie !